Évolution des exportations françaises de viande de porc vers les pays tiers (2014–2024)
Entre 2014 et 2024, les exportations françaises de viande de porc et de produits dérivés vers les pays tiers ont connu une évolution marquée par d’importantes fluctuations.

En 2014, les exportations s’élevaient à 265 970 tonnes, progressant modérément au cours des deux années suivantes pour atteindre 309 734 tonnes en 2016. En revanche, une baisse a été observée en 2017 et 2018, avec des volumes de 279 777 et 271 054 tonnes respectivement. À partir de 2019, les exportations ont enregistré une nette reprise, culminant en 2021 avec 371 157 tonnes, le volume le plus élevé de toute la période. Toutefois, dès 2022, une baisse significative est intervenue, ramenant les exportations à 300 241 tonnes, puis à 262 136 tonnes en 2023, le niveau le plus bas depuis 2014. En 2024, une légère reprise est enregistrée avec 274 744 tonnes.

Évolution historique des principales destinations (2014–2024)
Au cours de la dernière décennie, la Chine a dominé les exportations françaises, avec plus de 1,5 million de tonnes expédiées sur cette période. Une forte croissance a été observée entre 2015 et 2021, atteignant un pic de plus de 214 000 tonnes en 2020 et 2021. Depuis, les volumes ont diminué, mais la Chine reste le principal partenaire commercial.
Le Royaume-Uni et les Philippines occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Le Royaume-Uni conserve une position stable sur l’ensemble de la période, avec une demande régulière et des hausses récentes qui en font la deuxième destination la plus importante. Les Philippines, quant à elles, ont connu une croissance marquée depuis 2020, devenant un marché clé pour la France, en particulier à partir de 2021.

D’autres marchés notables incluent le Japon, qui affiche une tendance de croissance continue ; la Corée du Sud, qui a doublé ses importations ; et Taïwan, qui bien que représentant des volumes plus modestes, a fortement augmenté ses achats en 2024.
En Afrique centrale, des marchés comme le Congo et le Gabon ont maintenu des flux relativement stables au cours de la décennie, avec des volumes modestes mais constants, témoignant d’une demande consolidée.
6 juin 2025/ Rédaction 333 à partir des données de Pigmeat Trade Data.